Les limites de la sophrologie, là où l’hypnose prend le relais.

Les élèves de l’ECH en formation pour Devenir Hypnothérapeutes réalisent un mémoire de fin de formation sur une thématique qu’ils ont choisie.

Voici la synthèse du mémoire réalisé par Ariane Dray en 2018

Les limites de la sophrologie, là où l’hypnose prend le relais.

Ce mémoire est là pour éclairer les questions que certains se posent : Entre sophrologie et hypnose, quelle est la différence ?

Que ce soit pour les clients, les praticiens en exercice ou les étudiants de ces formations, il me semblait intéressant d’y répondre. Si j’y parle des limites que la sophrologie a parfois dans son champ d’application, c’est que j’ai commencé à la constater dans ma pratique professionnelle.

Ce mémoire livre les réflexions et découvertes à propos des limitations que la sophrologie a parfois dans ses réponses au client. L’un des constats est qu’elle s’adresse essentiellement au conscient.

L’hypnose, elle parle à l’inconscient, j’ai obtenu des résultats, différents, plus rapides et qui durent dans le temps, sans nécessairement avoir besoin d’une pratique quotidienne. C’est pourquoi j’ai axé mon mémoire sur les points communs et les différences entre ces deux pratiques.

D’ailleurs les limites de la sophrologie ont fait jaillir en moi des questionnements professionnels et m’ont amené à faire la formation à l’école centrale d’hypnose (ECH). Je pense qu’un mémoire sur le sujet est une ouverture à la discussion et à l’échange de pratiques.

Afin de mieux comprendre chaque pratique, il est important d’en connaître sa provenance, ses origines : La sophrologie est particulièrement efficace en matière d’ancrage, de relaxation. Quant à l’hypnose elle met en sommeil, le conscient et nous ouvre la porte de l’inconscient sur des ressources inexplorées. Si la sophrologie n’atteint que partiellement la réponse dans ce cas, l’hypnose prend le relais et fournit une réponse plus adaptée à la problématique.

Vous y trouverez des recherches sur chacun de deux sujets, ainsi que mes propres observations. Et les fruits d’un sondage qui met en lumière la vision d’un panel sur les deux pratiques : avez-vous eu recours à l’une ou à l’autre ? Pourquoi ? Si oui, selon vous quelle est son efficacité ? Si non voudriez-vous expérimenter l’une ou l’autre ?

Pour moi un mémoire, c’est comme un arbre on part des racines, on monte à l’intérieur du tronc, on traverse les différentes branches, pour finir au sommet, toujours partir du bas pour monter vers le haut, gravir les échelons.

Bien entendu, si quelqu’un vient me voir pour faire de l’hypnose, je ferais une séance d’hypnose. Si quelqu’un vient me voir en me réclamant de la sophrologie, je lui ferais de la sophrologie. C’est une question d’éthique et de respecter du patient.

Quand une personne hésite, se demande ce qui est plus approprié, je lui explique, les différences entre les deux. Ceci bien sur après avoir écouté son besoin et compris sa demande, et je lui apporterais mon éclairage tout en lui laissant le choix final.

Ce mémoire est celui de ma fin de formation à l’ECH, il n’a pas la vocation d’une thèse, sinon j’aurais mis deux à trois ans à le faire. Alors, si vous êtes curieux, lisez tranquillement dans un bon fauteuil moelleux, ce mémoire.

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