Hypnose et maladie de parkinson

Les élèves de l’ECH en formation pour Devenir Hypnothérapeutes réalisent un mémoire de fin de formation sur une thématique qu’ils ont choisie.

Voici la synthèse du mémoire réalisé par Cécile Santoni en 2017

Hypnose et maladie de parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative, c’est-à-dire qui provoque une détérioration du fonctionnement des cellules nerveuses en particulier les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau.

La dégénérescence des neurones dopaminergiques dans le cerveau entraîne la diminution de la dopamine dans l’encéphale et provoque un dysfonctionnement du système nerveux. La dopamine, hormone du plaisir, est un neurotransmetteur (molécule qui transmet les informations entre les neurones) qui joue un rôle modulateur fondamental dans le contrôle
des fonctions motrices, mentales et le comportement de l’être humain. Elle est produite dans la substance noire du cerveau et elle est synthétisée par des neurones dits dopaminergiques. La dopamine est la responsable de toutes les émotions, les sentiments, les envies (sexe, alimentation, etc.).

Le diagnostic repose sur l’examen des symptômes présentés par le patient et la prise en compte de son état général. Il n’existe aucun examen sanguin permettant de poser un diagnostic. Les examens d’imagerie (scanner, IRM du cerveau, scintigraphie cérébrale…) peuvent être pratiqués au cas par cas mais ne sont généralement pas nécessaires pour poser le diagnostic de la maladie de Parkinson.

Le premier critère pour poser le diagnostic est la présence de deux, au moins, des trois symptômes majeurs de la maladie :
– lenteur et difficultés à initier les mouvements (akinésie)
– rigidité (raideurs, tensions des muscles)
– tremblement au repos. Souvent membre supérieur main (augmenté par le stress)

Les autres troubles :
– Apathie (fatigue, perte d’intérêt, d’énergie…)
– Difficulté à marcher ou blocage, piétinement, perte d’équilibre, problèmes de déglutition.
– Troubles du sommeil,
– Somnolence diurne
– Troubles de la sexualité
– Troubles digestifs
– Troubles urinaires, intestinaux
– Troubles psychologiques : hyperémotivité, stress, anxiété, dépression liée aux symptômes, rapports avec l’entourage, appréhension de l’évolution, du fait que la dopamine joue un rôle dans la régulation de l’humeur.

Des traitements existent pour améliorer la qualité de vie des malades mais ils ne permettent pas d’arrêter l’évolution de la maladie, qui est propre à chacun et dépend de nombreux facteurs. Les recherches actuelles portent sur différentes pistes.

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