Comment mincir avec la tête plutôt que dans l’assiette

Les élèves de l’ECH en formation pour Devenir Hypnothérapeutes réalisent un mémoire de fin de formation sur une thématique qu’ils ont choisie.

Voici la synthèse du mémoire réalisé par Rémi COEUR-BIZOT en 2018

Comment mincir avec la tête plutôt que dans l’assiette

Nous pourrions commencer ce mémoire en citant les chiffres alarmants de la surcharge pondérale et de l’obésité, rappeler qu’à l’horizon 2030, près de la moitié des américains de plus de 15 ans devraient être obèses. Que l’exception française qui nous plaçait jusqu’à peu dans la queue de ce peloton morbide est bel et bien terminée et qu’aujourd’hui, notre pays compte 40 % de personnes en surpoids dont 15 % d’obèses (environ 7 millions de personnes).

En tant que thérapeute, ces statistiques lugubres nous apportent la certitude que nous allons recevoir dans nos cabinets de plus en plus de patients écrasés par leur surpoids tant physique qu’émotionnel.

Dans notre monde de surabondance, l’excès est devenu souffrance et il est paradoxalement de plus en plus compliqué de manger. Les contradictions alimentaires dont nous inondent les médias, les médecins ou les scientifiques, perturbent toute initiative de manger sain.
Conséquence : que l’on soit en surpoids ou non, quoique l’on fasse, on est toujours habité du sentiment qu’on fait mal, pas assez diététique, pas assez équilibré, trop industriel, trop pollué, trop salé, trop sucré…

De nombreux désordres alimentaires apparaissent, les maladies s’empilent (diabète, hypertension, douleurs articulaires…), le mal-être et les complexes s’accroissent. Certains baissent les bras et détournent le regard quand ils passent devant un miroir, d’autres au contraire ne font que penser à leur corps, à la manière de le maitriser et enchaînent régimes sur régimes. Dans les deux cas, les résultats sont invariablement les mêmes : un gain inexorable de poids qui accentue le rejet d’une société qui encense la maigreur alors qu’elle devient de plus en plus grosse. C’est alors une spirale infernale qui s’enclenche. Une spirale qu’on peut enrayer et réorienter positivement.

Ces dernières années ont vu l’apparition de nombreuses alternatives à la privation alimentaire avec de hauts taux de réussite dans le rapport que l’on entretient avec la nourriture. L’hypnose en fait partie et son efficacité pour accompagner les patients en surpoids est aujourd’hui largement prouvée.

L’hypnose fait-elle maigrir ?

L’hypnose permet de créer une envie de changement en modifiant des valeurs comme la convivialité, l’amour et l’estime de soi, le respect de son corps, l’élégance… Elle permet de mettre en place un programme dans le temps avec des étapes pour maintenir la motivation, d’anticiper les problèmes pour leur trouver une solution avant qu’ils n’apparaissent…

Dans cette optique, ce mémoire propose des pistes pour répondre à la problématique suivante : Comment construire et prodiguer des séances d’hypnoses qui permettent de retrouver l’harmonie alimentaire en rééquilibrant les discours intérieurs et les émotions bloquantes de nos clients.

Cette réflexion apporte des informations essentielles au praticien dont le rééquilibrage alimentaire n’est pas la spécialité, notamment sur la définition médicale du surpoids, ses conséquences sur la santé, l’échec quasi systématique des régimes et les raisons de ces échecs, ainsi que les facteurs qui provoquent le surpoids.

Des propositions de suggestions et d’axes de travail sont présentés pour chacune de ces parties.

Une séance complète est proposée en fin de mémoire. Cette séance est construite autour de 3 objectifs principaux qui vont aider le patient à se débarrasser de ces kilos superflus :
– En substituant l’objectif initial de « perdre des kilos » en « avoir du plaisir à s’occuper de soi »
– En se débarrassant des freins psychologiques responsables de la prise de poids, qui seraient susceptibles de freiner l’amincissement (métaphore d’une tortue entraînée au fond de l’océan par une carapace trop encombrante pour elle)
– En traitant les comportements alimentaires non appropriés (qualité des aliments / grignotage / gavage…)

Elle se conclut par une futurisation dans laquelle le patient est projeté dans son propre corps délesté des kilos superflus et où il prend du plaisir à s’occuper de lui.

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